Catégorie : Un peu d’histoire

Articles relatant des thèmes de la vie et des activités traditionnelles caractéristiques du passé des Monts d’Or.
Ne concernent pas exclusivement les domaines couverts par l’Association.

  • Lavoir à Borney ou Brunet – rue du Lavoir à St Cyr au Mont d’Or

    Lavoir à Borney ou Brunet – rue du Lavoir à St Cyr au Mont d’Or

    Lavoir à Borney ou Brunet – rue du Lavoir, ancien chemin rural n°63 de Bornet ou Borney.

    On trouve cette rue à gauche en descendant de St Cyr par la route de Lyon. Le lavoir est au début de la rue à gauche

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    Lavoir à Bornet – rue du Lavoir

    Une fontaine « fontaine communale – 1862 » fermée par une grille, alimente le lavoir d’une eau fraîche toute l’année

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    Fontaine communale – chemin de Borney (rue du Lavoir)

    Le 25 Août 1832, Pierre Viallon*, propriétaire chemin de Borney, demande l’autorisation à la commune d’exécuter des travaux sur  »’le lavoir public « dit Brunet » »’ « qui est dans un état de ruine, que la source qui fournit audit lavoir étant encombrée par des matériaux qui s’opposent à son écoulement naturel, l’eau se perd dans les terres; le public étant dans un grand besoin d’eau vive de source, le sieur Viallon propose de faire fouiller ladite source, à frais communs la réparer, et donner en entier son produit à une fontaine d’eau vive qui sera élevée au-dessus du lavoir. Le trop-plein de ladite fontaine sera divisé par parties égales, soit la moitié audit lavoir public qui sera plus que suffisant pour le remplir journellement; soit enfin l’autre moitié qui passera dans la propriété dudit Viallon… »

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    1832 – Demande su sieur Viallon pour exécuter des travaux au lavoir dit Brunet

    Un devis estimatif est produit pour la construction du lavoir à Bornet (non daté)

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    Devis estimatif pour la construction du lavoir à Bornet
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    Devis estimatif pour le lavoir à Bornet – suite

    Ce lavoir public est cité en 1876 par Nicolas Lassalle, géomètre à St Cyr au Mont d’Or »’, qui a dessiné le plan d’alignement du chemin rural n°63 dit « à Bornet ou Borney » acutellement chemin du lavoir. On peut voir sur le plan, qu’un ancien lavoir existait en face du lavoir actuel dans les terres de la veuve d’André Viallon. Ce lavoir a dû être démoli et reconstruit à l’emplacement actuel avec sa fontaine.

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    Plan d’alignement du C.R.N°63 de Borney – 1876 – Nicolas Lassalle
    Chemin n°63 de Borney - 1876 - 1.jpg - grossi
    Plan d’alignement du C.R.N°63 de Borney – 1876 – Nicolas Lassalle – croquis

    En 1882, la veuve d’André Viallon demande l’autorisation de reconstruire un mur de clôture sur le chemin rural n°63 de Borney, vu le plan d’alignement légalement approuvé le 18 Mai 1877.

    En 1902, la veuve d’André Viallon, demeurant à Lyon, chemin de Gerland n° 67, est condamnée par la commune de St Cyr à faire cesser les travaux de reprise au mortier et rejointement qu’elle a fait entreprendre dans les murs de sa propriété du chemin de Borney, la commune entendant poursuivre l’élargissement du chemin en acquérant les terrains à incorporer…

    En 1903, un nouveau plan d’alignement est réalisé par un nouveau géomètre. Il ressemble en tout point au plan de 1876 crée par Nicolas Lassalle. Le chemin porte toujours le nom de Borney…

    *La famille Viallon est citée au lieu de Nervieux dès 1705. Leur maison se situe à la fin de la rue de Lavoir (ancien chemin rural n°63 de Borney) juste avant de croiser la rue de Nervieux. Ils sont dit « Brunet ou Borney » ou « Dondaine ». André Viallon est négociant boucher à Lyon en 1875 quand il décède dans sa maison de campagne de St Cyr. Son père, Pierre Viallon, sans doute l’auteur de la lettre de 1832, est propriétaire cultivateur au lieu de Nervieux quand il décède en 1868. La maison Viallon, au 20 rue du Lavoir est toujours habitée par les descendants de cette famille. Le n°22 actuel était une dépendance de la maison Viallon (remises et habitation). La famille Viallon était propriétaire des terres situées derrière leur maison jusqu’aux Ormes en passant par l’allée des Cerisiers qui n’existait pas.  C’est là que Lambert Défarges, beau-frère d’André Viallon, horticulteur-pépiniériste, fondateur de la société d’horticulture du Rhône en 1843, obtint en 1867 le fameux abricot qui porta son nom…

    Agnès M.

  • Lavoir des Gasses – St Cyr au Mont d’Or

    Lavoir des Gasses – St Cyr au Mont d’Or

    Le lavoir des Gasses se situe rue de l’Indiennerie, en montant à droite au rond-point sur la « rocade » menant à St Didier, sur le côté droit avant la rue des Gasses.

    Son toit en « impluvium » pour recevoir les eaux de pluie a été entièrement refait à neuf.

    Avant 1855, Melle Jeanne ANDRÉ lègue à la commune un terrain pour y faire établir un lavoir et un étendage. Le 6 Septembre 1855, la commune échange un terrain avec le sieur Chambard pour y construire ce lavoir.

    Construction du lavoir

    Le 25 Novembre 1855, Jean DUTREIX, Me maçon à St Cyr, s’engage à exécuter les travaux pour la construction du lavoir des Gasses, Jardinière, Buissière et Croix-des-Rameaux.

    En 1877, le sieur PAYS facture à la commune les travaux qu’il a effectué au lavoir des Gasses pour sa charpente et la maçonnerie.

    Anecdotes

    La ferme-laiterie de la Jardinière inondée par le lavoir des Gasses en 1906

    Des blanchisseurs aux Gasses vers 1900 : Le hameau des Gasses accueillait au moins trois blanchisseurs vers 1900 dont Jean-Claude Défarges en 1906, le grand-oncle de Marinette Thomas.

    1773 : C’est là aussi qu’habitait Jean Baptiste Défarges, né en 1721 à St Cyr, vigneron aux Gasses, qui fut nommé pour syndic par onze des principales paroisses du Lyonnais pour se rendre à Paris et obtenir que les bourgeois fussent assujettis à la taille, comme tout autre exploitant.

    En 1876, le chemin de l’Indiennerie n’existait pas, et la portion de chemin joignant les Gasses au trève de la Jardinière et au chemin des pierres blanches s’appelait le chemin rural n°35 des Gorges.

  • Le lavoir des Greffières parle

    Le lavoir des Greffières parle

    Situé au fond d’une impasse chemin des Greffières, à l’angle d’une maison marquée par une croix, dans la partie en forte pente.

    Deux pans de toit en impluvium laissent couler la pluie à l’intérieur du lavoir. A l’origine, ce toit devait comporter quatre pans. Les plates sont en bon état, sur les quatre côtés.Lavoir des Greffières - réduit.jpg - 3Lavoir des Greffières - réduit.jpg - 2

     »’En 1826, le 14 Novembre »’,  »’Jean-Baptiste Venet »’, propriétaire à St Cyr cède gratuitement une partie de son terrain pour faciliter l’accès à la fontaine et au lavoir des Greffières.Cession de terrain par Mr JB.Venet pour le lavoir des Greffières - 1826.jpg réd<

     »’En 1828, Jean Manissier »’ présente ses comptes pour le  »’pavage du chemin »’ menant au lavoir des Greffières.Compes Jean Manissier pour le pavé du chemin des Greffières - 1828 - réd

     »’1831 : Mr Pierre GAY, de la Jardinière »’ présente ses comptes pour la fourniture de  »’pierre de taille »’ pour le lavoir des Greffières.Comptes Pierre Gay la Jardinière pierres pour le lavoir des Greffières- 1831

    Compte des tailles en pierre de la Jardinière 1832 - lavoir des Greffières.jpg - réd

     »’Février 1832, Mr Antoine GUILLOT »’, »’ Me tailleur de pierre à St Cyr »’ présente ses comptes de pierres de taille qu’il a fournies pour le lavoir des Greffières.Comptes Antoine Guillot tailleur de pierre pour le lavoir des Greffières - 1832.jpg - réd

     »’1906 »’ : Souscriptions volontaires recueillies en vue de la construction d’un abri pour le lavoir des Greffières, s’élevant à la somme de 210 fs à valoir en argent …..Souscription pour un abri pour le lavoir des Greffières - 1906.jpg - réd

     

     

    Le lavoir vient d’être entièrement réparé par l’association de sauvegarde des lavoirs de Michel Matray : http://lavoirsrhone.free.fr/texte/invmtdor.htm

    L’eau est abondante et fraîche, la citerne terminale est sans doute dans la propriété voisine, sous le massif qui forme un gros dos. Aucune entrée visible.http://www.montsdor.com/docs/ressource/fichier_ressource_42.pdfLavoir des Greffières - réduit

     

     

    C’est dans ce lavoir, toujours en eau même l’été, que les lavandières du haut de St Cyr venaient rincer le linge de leur patron quand les autres lavoirs étaient à sec, ce qui arrivait souvent :

    Lors du procès des assassins des dames Gayet, en 1859, Marie Collomb, veuve LENOIR  et Marie Beaupré, veuve DURY disent avoir rencontré Joannon le soir du 14 Octobre, alors qu‘elles revenaient du lavoir des Greffières où elles avaient lavé le linge de Jean-Louis LORAS, propriétaire tailleur de pierre à la Croix-des-Rameaux. .

    – Mr LORAS : « J’ai rencontré Joannon au bas de la montée des Greffières, le 14 Octobre. Je ne me rappelle pas si c’est à onze heures du matin ou à quatre heures du soir »..

    .- Me Dubost : « A quelle heure a t-on quitté le lavoir? »

    – Mr LORAS : « Je crois que c’est à six heures moins le quart. Il était tout au plus six heures quand la voiture a été chargée ».

    – Me Dubost : « Combien faut-il de temps pour aller des Greffières chez les femmes LENOIR et DURY » (La Croix des Rameaux)

    – Mr LORAS : « Une heure à peu près ».

    – la veuve LENOIR rappelée : « Je sais qu’on a fini de laver à la grand’nuit ».

    – Me Dubost : « le jeune VIGNAT nous a dit tout-à-l’heure qu’à cinq heures il n’aurait pas pu racler son bâton, donc à cinq heures il faisait déjà nuit. »

    – Me Dubost : « N’avez-vous pas fait un long détour avec la voiture et n’avez-vous pas marché plus lentement que les lessiveuses? »

    – Mr Lauras : « Je crois avoir marché plus vite, au contraire, avec ma voiture. »

    – Me Dubost : « Quoi qu’il en soit, le trajet des deux femmes n’a pas dû durer plus longtemps et parties dès la nuit du lavoir, elles ont bien pu rencontrer Joannon à six heures et demie. »

    (Affaire de St.-Cyr.-au-Mont-d’Or: drame judiciaire, l’un des plus émouvants …) http://archive.org/stream/affairedestcyra00unkngoog#page/n156/mode/2up

    Agnès M.

  • Les lavandières du vallon d’Arches

    Les lavandières du vallon d’Arches

    Lavoir d’Arches

    A St Didier au Mont d’Or, le vallon d’Arches s’étire, bucolique et champêtre, jusqu’à Rochecardon.

    A l’angle du chemin des Barres, le lavoir d’Arches a accueilli nombre de lavandières venues rincer le linge de leurs « patrons ».Reconstruit en 1819, les carriers ont laissé leur signature sur les plates : 

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    Gaspard Chanel « P GASPARD CHANEL EN 1819 »

    Lavoir d'Arches - marque François BUY

    « F P M FRANCOIS BUY FILS 1819 »

    ainsi que « Louis TURRIN 1851 »Lavoir d'Arches - Signature Louis Turrin

    Au pied du chemin des Lavandières, qui descend du hameau du Montellier, la maison des lavandières domine la vallée d’Arches

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    Alice Odin, 92 ans, habite la maison reconstruite sur l’ancien moulin d’Arche, elle raconte :

    « Les lavandières venaient au lavoir le lundi, rincer leur linge. Les papotages allaient bon train.

    Elles lavaient le linge qui leur était confié par Mr Rozier*, fabricant de foulard de soie à Vaise, rue de la Corderie et qui avait une maison au hameau du Monteillier.. Vers :fiche de Marc ROZIER  Il y avait des draps, qu’elle lavaient au rez-de-chaussée de la maison qui surplombe le vallon et qu’elles rinçaient au lavoir avant de les étendre sur la plate qui prolonge la maison vers le sud. Mais surtout, c’étaient les chemises, beaucoup de chemises, blanches avec des plis sur le devant.

    Une fois séchées, il fallait les repasser avec les fers qu’elles faisaient chauffer sur le fourneau allumé été comme hiver. C’était un travail d’artiste de repasser tous ces petits plis… »

    Les lavandières d’Arches travaillaient pour le compte de Mr Thenand, blanchisseur en Arches, né en 1874 à St Didier.

    Alice Odin :

     » vers 1950, moi, j’avais mon lavoir, en contrebas du lavoir d’Arches, dans le pré aux cressonnières. Je n’allais pas au grand lavoir ».

    Lavoir privé de Mme Odin
    Lavoir privé de Mme Odin

     

    Situé en contrebas du lavoir d’Arches, le petit lavoir est bien alimenté en eau et la couverture a été refaite. A noter, à droite de la porte d’entrée, une grande pierre plate qui fait mur, en pierre grise à gryphées de St Fortunat. L’eau arrive par un gros tuyau en béton qui court sur le mur du fond. Les dalles du sol sont en mauvais état et l’eau suinte partout. Ensuite, l’eau alimente une ancienne cressonnière, avant de traverser le chemin des Barres et passer le long de l’ancien moulin. Deux tuyaux alimentent trois réservoirs d’eau dans la cour de l’ancien moulin à huile de Mme Odin.

    • foulards Marc Rozier : La fabrique de foulards coton (carrés, écharpes, pochettes) Rozier est née place Tobie Rabatel à Lyon en 1889-1890. La société s´installe à Vaise en 1918 : un immeuble très certainement construit à partir de 1915 et une série d’atelier sur cour en coeur d’îlot, rue de la Corderie. La fabrication concerne des foulards soit à but folklorique, soit à but utilitaire : foulard rouge pour les mineurs, bleu à pois blancs pour les cheminots, à ramages jaune-ocre et rouge pour priser et chiquer. Une première extension de l’usine a lieu dans les années 1930, au 25 rue Chinard puis en 1972, où une partie des ateliers est transférée à Bourgoin-Jallieu. Ce site est toujours en activité. Les foulards vendus sous les marques Marc Rozier et Eric Provent au Japon représentent près de 70 % des ventes globales de l’entreprise. Source : http://patrimoine.rhonealpes.fr/dossier/usine-textile-dite-foulards-marc-rozier/ffddfdef-e955-4c7b-96d1-7b7f5a89dcce

    Agnès M.

  • Tunnels de carrières dans les Monts d’Or

    Tunnels de carrières dans les Monts d’Or

    Le tunnel de carrière, une originalité des Monts d’Or

    L’un des principaux problèmes rencontrés dans l’exploitation des carrières était la gestion des déchets. Les couches supérieures, comme le ciret, étaient trop friables pour la construction (même si elles servaient à faire de la chaux).

    Pour y remédier, les carriers ont construit des tunnels en pierres sèches avec des voûtes à claveaux, sur lesquels ils entassaient les déchets. Cela leur permettait à la fois d’évacuer le marrain (déchets) et d’avoir un chemin propre pour transporter les lourdes charrettes de pierre tirées par les chevaux.

    Certains de ces tunnels sont encore visibles aujourd’hui.

    Gaspard Ligneux

    Gaspard Ligneux a signé la clé de voûte de l’entrée d’un tunnel dans le Mont d’Or. En 1880, cette pierre a scellé la voûte de l’entrée du tunnel ci-dessus.

    Gaspard Ligneux, tailleur de pierre à St Romain au Mont d’Or, est né en 1806 et décédé en 1870. Il était le fils de Jacques Ligneux, également tailleur de pierre, et d’Anne Barbaret.

    Louis Ligneux

    Louis Ligneux est aussi probablement l’auteur en 1863 de deux épitaphes gravées dans la pierre, au pied de la carrière, exprimant la dureté du métier de carrier :

    « Oh dure et ingrate roche, pendant trente-trois années par toi nous fûmes enchaînés. Mais oh Dieu de bonté, veille sur nous encore quelques journées et nos chaînes seront brisées. »

    Louis Ligneux, 1863

    « Heureux celui qui, sans te creuser, sa vie peut passer. Car dans ton sein, ô dure roche, que de sueur il faut sécher, que de malheur et de danger il y a à éviter pour ne rien gagner. »

    25 novembre 1863

    On suppose que Louis Ligneux (1831–1906) a gravé cette pierre en hommage à son père Gaspard Ligneux.

    ⚠️ Les tunnels et carrières sont des propriétés privées et peuvent être dangereux. Ne vous aventurez pas hors des sentiers balisés.

    Photos : Michel Matray et Pierre de Laclos

  • Les pionniers des restaurations en pierres sèches dans le Mont d’Or

    Les pionniers des restaurations en pierres sèches dans le Mont d’Or

    Les cabornes d’Antoine et de Vincent, situées sur le chemin de la Chussière (sur la commune de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or), ont été les premières cabornes restaurées en 1996 (les 21, 22 et 23 mars 1996) par Antoine Perrimbert et Vincent Peytel. L’initiative a été prise par Antoine qui a sollicité Vincent Peytel, qui était en activité à cette époque. Une des idées initiales était de proposer des mini-stages d’initiation aux techniques de la pierre sèche à des jeunes en recherche d’emploi. En plus de Vincent et d’Antoine, trois jeunes ont participé à la restauration de ces cabornes.

    Ces deux cabornes avaient été choisies à la fois parce que proches d’un sentier très fréquenté par les promeneurs (et donc d’inciter ceux-ci à respecter ces édifices, fragiles) et aussi parce qu’il y avait urgence pour l’une d’entre elles (tout un côté étant sur le point de s’effondrer).
    Ces cabornes sont actuellement entretenues par l’association « Cabornes et petit patrimoine ».

    Le deuxième chantier, organisé selon les mêmes principes, a permis de restaurer, entre le 21 et le 26 juillet 1997, quatre cabornes situées entre la Croix-Vitaise et le Mont Thou, au lieu-dit « Les Places » sur la commune de Couzon-Au-Mont-d ’Or. Ces cabornes se situent dans une zone de « ciret », où les pierres sont très irrégulières et rarement plates, ce qui a beaucoup compliqué le travail.

    Le travail de ces deux « pionniers » a été suivi de nombreux chantiers de restauration : le sentier des cabornes de Poleymieux au Mont d’Or, le sentier de la Pierre à Saint Didier au Mont d’Or, le sentier des cabornes de Saint Cyr au Mont d’Or, mais aussi le four à chaux au lieu-dit « La Glande » à Poleymieux et la glacière de Lissieu.
    Grâce à eux une partie du patrimoine du Mont d’Or a pu être mis en valeur et ainsi rappeler le passé de ce territoire.